Recherches et collections

Le Musée d’archéologie de Roussillon a participé à un important projet de recherche collaboratif en archéologie expérimentale. Pour la première fois au Québec, une équipe de spécialistes a reproduit une pirogue monoxyle autochtone en s’inspirant des quelques rares spécimens découverts dans certains lacs des Laurentides.

Réalisé à Candiac à l’été 2019, ce projet de recherche archéologique de terrain avait pour but de documenter l’occupation du site de la Maison Hélène Sentenne, autrefois nommée Maison Melançon. En fouillant ce site avec le public, l’équipe du musée souhaitait en apprendre davantage sur les activités quotidiennes qui s’y sont déroulées et faire découvrir une partie inexplorée du patrimoine à la population.

Ce projet de recherche archéologique de terrain a permis d’étudier le passé de Sainte-Catherine à l’été 2019. En ratissant avec le public un secteur qui n’avait pas encore fait l’objet de fouilles, notre équipe voulait approfondir les connaissances relatives à la présence autochtone et faire connaître une partie importante de l'histoire de la région aux résidentes et résidents.

Ce projet visait à documenter et à rendre accessible une partie de la collection archéologique de référence de la MRC de Roussillon. Une sélection d’artéfacts a donc été analysée et cataloguée par des spécialistes, puis numérisée par photographie haute définition. Elle est maintenant diffusée en ligne au sein du Répertoire du patrimoine culturel du Québec (RPCQ).

Ce projet visait à améliorer les conditions de conservation et de gestion des collections archéologiques provenant du Site patrimonial déclaré de La Prairie. Plus de 2 000 artéfacts autochtones et eurocanadiens sont dorénavant entreposés dans des équipements et des supports conformes aux normes muséologiques canadiennes.

Ce projet visait à améliorer les conditions de conservation et de gestion des collections archéologiques provenant de Châteauguay, de Saint-Constant et de Sainte-Catherine. Une sélection d’artéfacts autochtones et eurocanadiens a ainsi été installée dans des équipements et des supports adaptés aux normes muséologiques canadiennes.

Ce projet d’archéologie expérimentale publique porte sur les pointes de flèche utilisées par les populations autochtones du sud du Québec avant l’occupation européenne. Elle permet de découvrir pourquoi les pointes d’ici étaient surtout fabriquées en os plutôt qu’en pierre.

Ce projet visait à améliorer la gestion et la documentation des collections du Musée d’archéologie de Roussillon considérées d’intérêt national. L’information a donc été intégrée à un système informatique spécialement conçu pour répondre aux besoins de la gestion muséologique.

La Bataille de La Prairie de 1691 a fait l’objet de plusieurs recherches historiques au cours des dernières années. Il reste cependant plusieurs éléments à éclaircir, dont le lieu exact de l’embuscade tendue par les troupes françaises et autochtones menées par Valrennes aux troupes de Schuyler. Le Musée d’archéologie de Roussillon et la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine ont donc organisé une journée de prospection archéologique dans le secteur du rang de la Bataille à l’automne 2016.